Le 6 mai 2021
La sésamie et la pyrale sont les principaux insectes foreurs du maïs. Ils peuvent être responsables de pertes jusqu’à 16 Qx/ha dans les parcelles fortement infestées, en limitant l’alimentation des épis. Ils peuvent également être un des principaux vecteurs de mycotoxines dans les grains et l’ensilage.
L’année 2020, particulièrement sèche et chaude à limitée le piégeage des principaux foreurs et la pression a pu être jugée plus faible que les autres années. Cependant, les dégâts étaient bien visibles à la récolte. Les attaques combinées aux fortes chaleurs ont limitées l’alimentation de la plante et des épis, entrainant un impact sur le potentiel de rendement.
Les pyrales continuent leur progression dans les bassins de production du nord de la France (Bretagne, Normandie, Hauts de France, Val de Saône et Alsace). Les sésamies habituellement présentes dans le sud de la France confirment leur présence dorénavant dans le nord des Pays de Loire, la Bretagne, la basse Normandie. En 2020, les sésamies ont été identifiées dans le Morbihan, en Basse Normandie et plus intensément sur la région Centre.
Cet insecte peut avoir jusqu’à 3 générations par an. Il peux entrainer des dégâts sur tige dès les plus jeunes stades du maïs, mais aussi sur épis.
1 génération dans les zones de production septentrionales (race monovoltine) et 2 générations dans les régions plus au sud (race bivoltine). En année exceptionnellement chaude, il peut arriver qu’une troisième génération soit présente.
Le broyage fin des tiges après récolte (50 à 70 % d’efficacité) suivi d’un dessouchage des collets (jusqu’à 90 % d’efficacité) sont les meilleures solutions pour augmenter la mortalité hivernale des foreurs. Nos études démontrent également une efficacité de l’ordre de 40 à 50 % du labour.
Cependant, ces papillons ont un tel pouvoir de multiplication qu’une présence de 0,1 larve par pied à l’automne peut facilement générer, la campagne suivante, une pression de 0,6 à 1,5 larves par pied selon les conditions climatiques de juin-juillet. La surveillance des parcelles de maïs dès le stade 4-6 feuilles combinée aux bulletins d’information régionaux est primordiale pour décider da la mise en place d’une protection insecticide sur ses parcelles.
Profiter du progrès génétique des variétés en réduisant tous les facteurs limitants
« Pour profiter pleinement du progrès génétique et permettre aux hybrides d’exprimer leur potentiel, il est primordial de protéger les parcelles de maïs contre les attaques de foreurs. Les maïsiculteurs s’efforcent de mettre en place les meilleures conditions de début de cycle pour les hybrides (semis, désherbage, fumure). |
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On oublie souvent qu’une partie de ce potentiel pourra être perdu suite aux attaques de pyrales et de sésamies. En creusant des galeries dans les tiges et les épis, les foreurs limitent l’alimentation, ce qui réduit le remplissage des grains et impacte le PMG. Les parcelles versées sont de moins en moins répandues : les hybrides sont plus courts et les tenues de tiges se sont améliorées, pourtant l’impact rendement des foreurs est toujours aussi important (6,5 Qx/ha de perte en grain et 1,5 T de MS en moyenne dans l’ouest de la France). » |
POSITIONNEMENT CONSEILLÉ
- Appliquer Coragen® Insecticide à 30 % du vol des pyrales(*), au début des pontes observées correspondant à 30% du vol de pyrale ou au plus tard au stade limite passage tracteur, pour ceux qui ne sont pas équipés d’enjambeur.
- Appliquer Coragen® Insecticide à 50 % du vol de sésamies(*) ou au plus tard au stade limite passage tracteur, pour ceux qui ne sont pas équipés d’enjambeur.
Bénéfices clés de Coragen® Insecticide
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