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Le puceron des céréales

Rhopalosiphum padi

 

Le stade nuisible de l'insecte

De forme globuleuse avec un corps foncé, le puceron des céréales mesure de 1,2 à 2,4 mm. Ses cornicules sont noires et courtes, avec une zone rougeâtre à leur insertion. Ses antennes sont sombres et plus courtes que le corps.

Chaque femelle donne naissance au maximum à 60 larves (Parthénogénèse).

  • C’est surtout la jaunisse nanisante (JNO) transmise aux céréales qui est pénalisante, beaucoup plus que la piqûre en elle-même. Les dégâts peuvent aller d’une perte de quelques quintaux à un retournement de la parcelle. Ils varient selon la période d’attaque (les stades précoces sont les plus sensibles) et la culture (l’orge est plus sensible que le blé tendre).

 

Le seuil d'intervention

La surveillance doit avoir lieu dès la levée et jusqu’au stade tallage sur les cultures d’hiver (septembre à décembre). La période la plus préjudiciable se situe de la levée au stade 3 feuilles de la céréale.

Deux seuils d'intervention :

  • 10 plantes sur 100 avec au moins 1 puceron
  • Ou une population de pucerons présente pendant plus de 10 jours

 

 

 


 

Le cycle de développement

 

Le vol des pucerons débute lorsque la valeur nutritive de son hôte estival (maïs) n’est plus satisfaisante ou lorsqu’ils sont dérangés (récoltes). La température optimale pour le vol : > 10°C avec une possibilité de vol à partir de 3°C. La rareté de l’hôte primaire (merisier à grappes), dans les régions céréalières, entraîne le plus souvent la reproduction asexuée (Parthénogénèse) sur les graminées fourragères et les céréales d’hiver.

 

 


 

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